La chair d’un moteur s’est détachée, pièce par pièce, durite par durite. Des mécanismes intermédiaires, des couloirs pour fluides gras, quelques pompes également… un univers venu rivaliser avec mes anciennes préoccupations formalistes. Je n’ai rien dit, j’ai tout déposé sur une étagère et j’ai repris l’écriture de mon livre.
Mon parcours personnel, en 20 ans, s’est résumé à faire passer le corps derrière le tableau pour n’en conserver que la peau et la sensualité. Maintenant, j’aborde le réel comme une fiction, une sorte de chroniques terriennes qui commence à s’écrire.